Moustapha Sourang

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Moustapha Sourang
Illustration.
Fonctions
Ministre d'État sénégalais
Ministre des Forces armées

(3 mois et 30 jours)
Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye
Gouvernement Ndiaye
Prédécesseur Bécaye Diop
Successeur Augustin Tine
Ministre d'État
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

(2 mois et 25 jours)
Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye
Gouvernement Ndiaye
Prédécesseur Madické Niang
Successeur El Hadj Amadou Sall
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Louis, Afrique-Occidentale française (AOF)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Dakar (Sénégal)
Nationalité Sénégalaise
Diplômé de Université de Dakar
Université de Bordeaux
Profession Juriste

Moustapha Sourang, né le et decedé le [1], est un homme politique sénégalais, juriste de formation, qui a détenu plusieurs portefeuilles ministériels sous la présidence d'Abdoulaye Wade.

Biographie[modifier | modifier le code]

Moustapha Sourang est né à Saint-Louis le Il est descendant direct de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. Il est également le fils de l'illustre Massourang Sourang, seigneur et notable durant les années 1920[réf. nécessaire].

Il obtient d'abord une Maîtrise de Droit public en 1974 à l'Université de Dakar, puis poursuit ses études en France à l'Université de Bordeaux où on lui décerne successivement un DEA de Droit public (1975), un DES de Sciences politiques (1976)[2] et un doctorat de Droit public (1980), grâce à une thèse intitulée La technique contractuelle dans les rapports États-entreprises étrangères : contribution à l'étude des conventions d'établissement conclues par les États africains[3]. Il passe l'agrégation de Droit en 1982 (CAMES, Abidjan).

Enseignant à l'Université de Dakar, il est le doyen de la Faculté des Sciences juridiques de 1984 à 1998, puis le recteur de l'Université Cheikh-Anta-Diop de 1998 à 2001. En il est nommé ministre de l'Éducation, un poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination au poste de Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le . Le , il est nommé Ministre des Forces armées[4].

Il obtient durant son parcours un certain nombre de distinctions honorifiques parmi lesquelles figurent : Commandeur de l'Ordre national du Mérite (Sénégal), Grand officier de l'Ordre national du Mérite (France), Officier des Palmes académiques (France), Officier de l'Ordre national du Mérite (Burkina Faso).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. L'exercice du pouvoir politique par un régime militaire : le cas du Zaïre, notice détaillée sur SUDOC [2]
  3. La technique contractuelle dans les rapports États-entreprises étrangères : contribution à l'étude des conventions d'établissement conclues par les États africains, notice détaillée sur SUDOC [3]
  4. Décret n° 2011-1939 du 4 décembre 2011 portant réaménagement du Gouvernement, [4]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Babacar Ndiaye et Waly Ndiaye, Présidents et ministres de la République du Sénégal, Dakar, 2006

Liens externes[modifier | modifier le code]